FIDÈLE À MOI-MÊME

ERIKA DEFREITAS


Image couleur de mains couvrant partiellement les photos découpées d'une femme et d'autres impressions, et du papier. Un petit miroir rond se dirige du bureau. Mots écrits à la main sous l'image Lire: Rec'd un e-mail d'Emily. M - a appris Jeanne Duval - Baudelaire était son partenaire. Je suis attiré par elle - pour eux. Se sentir proche du travail de travail et de la recherche de Maud Saulter sur Jeanne. ses yeux? Oui Lorraine O'Grady. J'ai pensé à contacter Maud avant d'aller en Écosse - puis j'ai lu son décès 10 ans plus tôt. A vu ses photos à Édimbourg.
© Erika DeFreitas, arriver avant moi, devant moi (diptych), 2019–2020
Impression jet d’encre de photos d’archives, 121,92 x 96,52 cm (48 × 38 pouces)
Image couleur de mains couvrant partiellement les photos découpées d'une femme et d'autres impressions et illustrations, et du papier. La main droite tient le petit miroir rond et reflète Erika Defreitas "Face. Mots écrits à la main Sous l'image Lire: Maud me rejoint dans ce processus. Un lent soigneusement. (Jeanne / Berthe / Lemer / Lemaire / Prosper?) "De quelles manières nous nous souvenons, commémorent, organisent et archives sur les opérations fortuites". Cela vs intuition.
© Erika DeFreitas, arriver avant moi, devant moi (diptych), 2019–2020
Impression jet d’encre de photos d’archives, 121,92 x 96,52 cm (48 × 38 pouces)

Erika DeFreitas est une artiste torontoise qui s’intéresse aux diverses formes que peut prendre la perte. Sa pratique interdisciplinaire s’inspire d’histoires personnelles et culturelles pour examiner les concepts d’absence et de présence. Utilisant un éventail de supports, l’artiste met l’accent sur le processus, le mouvement et la documentation. Il en résulte une obsession ludique visant à trouver par quels moyens rendre permanent l'impermanence ou à prendre part à des actes rituels dans l’espoir de retrouver ce qui est perdu.

Combinant recherche, documentation et collages gestuels, le diptyque de l’artiste, qui s’inscrit dans sa série arriver avant moi devant moi, offre un espace de réflexion. Erika DeFreitas part à la recherche du corps noir dans l’histoire de l’art européen et occidental. Dans son processus, elle évoque des artistes visuelles comme Maud Sulter et Lorraine O’Grady, de même que l’actrice et danseuse Jeanne Duval, dont les visages et les réalisations ont souvent été gommés de l’histoire. Cette recherche d’artistes du passé s’apparente à une recherche généalogique, dans laquelle la quête d’identité est liée au désir de créer un espace pour soi au sein du récit familial. Par son œuvre, Erika DeFreitas imagine une nouvelle histoire : un nouvel espace où elle s’inscrit dans une longue lignée de visages et de talents souvent oubliés.


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